samedi 28 juin 2014

Lourmarin



Cette région accueillit une bonne partie de la communauté juive lorsque celle-ci fut chassée du Royaume de France en 1394. Les juifs s’y installèrent, bénéficièrent de relations privilégiées et purent pratiquer leur religion. En effet, en échange de lourds impôts, ils purent obtenir la tolérance des autorités.

Après le village de Cadenet, suivre la route Départementale bordée de cerisiers, de vignobles, d’oliviers et de cèdres provenant de graines du moyen Atlas Algérien, une des raisons qui poussa peut-être Albert Camus à s’y installer. L’arrivée à Lourmarin se fait tout en douceur, s’y répand une atmosphère de sérénité agrémentée par la soudaine et somptueuse apparition du Château, bâti sur une forteresse du XIIème siècle, à l’origine propriété de la famille des Baux de Provence.

Après avoir visité le Château, direction le centre ville. A quelques 400m, vous découvrirez en bordure, vous ne pourrez la manquer même en vous y égarant, la longue et poignante rue de la Juiverie, qui nous prouve la proximité de la communauté juive avec les autres communautés. S’y trouvaient la synagogue, le four que nous allons voir et le miqvé. Peut-être qu’avec un peu de chance si son propriétaire écossais est là nous pourrons le visiter. Généralement, deux ou trois personnalités, souvent médecins, servaient d’intermédiaires avec le Seigneur. Etonnant car ces juifs s’ils étaient marchands, prêteurs, médecins, agriculteurs, viticulteurs ou artisans, n’exerçaient pas le métier de notaire, profession réservée aux chrétiens. En effet, ont été retrouvés certains documents comme leurs contrats de mariage ou testaments qui le prouve et que vous pourrez apercevoir au Musée Départemental d’Arles Antique.


Parmi ces tortueuses et étroites ruelles sillonnant le village se dévoileront de ravissantes petites places ombragées. Y sont également parsemées quatre fontaines… une manière de se côtoyer dans la bonne entente toutes religions confondues, juifs, protestants et catholiques puisque « sources » de rencontre pour tous les villageois qui s’y fournissaient en eau. D’ailleurs, l’une d’elle est classée monument historique. Vous dégusterez, pour les plus gourmands, les fameuses cerises confites de la région, en effet, la production avoisine les 11000 tonnes chaque année et plus de mille personnes participent à leur confection. De quoi orner vos gâteaux !

Tirés du magazine Tribu 12 de Rosh Hashana 2013

© copyright Caroline Haddad




Hubert, Daniel et Caro en éclaireurs !!!

Bonnieux



Bonnieux : est un petit village de caractère, haut perché et escarpé, se dressant sur le Massif du Lubéron, dans le département du Vaucluse à environ une cinquantaine de kilomètres d’Avignon. Bonnieux et sa région sont célèbres pour la viticulture et leurs truffes, qui représentent 80% de la production française.

La communauté juive de Bonnieux était assez restreinte, comparée à la ville voisine de Lourmarin à 10 km, dotée d’une synagogue, d’un mikvé ainsi que d’un four. Ils vivaient assez confinés dans le passage de la Juiverie, mesurant à peine 50m de longueur. De sorte que pour y habiter, ils ne pouvaient que surélever les constructions ou loger hors des remparts et bien entendu en payant une redevance supplémentAaire. Ils avaient des obligations, telles rendre hommage à l’évêque d’Apt, payer évidemment des impôts. Ils se sentaient tout de même bien protégés puisque non loin du Pape en Avignon, mais ne jouissaient pas d’une citoyenneté à part entière.

Il n’y avait pas de synagogue à Bonnieux. Il leur fallait se déplacer à celle de Lourmarin. Souvent, on les obligeait à assister à la messe afin de les inciter à se convertir. Pour la plupart, ils sont de petits artisans. Certaines activités leur étaient interdites, alors ils vendaient des tissus, des vêtements ou des couvertures. Tous les pensaient riches puisqu’ils s’accommodaient de peu. La famille Mardoché, qui était établie dans cette ville, fut accusée d’usure, car elle prêta un jour une modeste somme d’argent à la famille Ravoir de Bonnieux. Le soir, dans ce passage de la Juiverie ou carriera, on y fermait les portes. Il est construit contre la paroi intérieure des remparts qui se trouve à l’est. Il domine la place des 4 Ormeaux ou Carnot et la vue y est époustouflante.

Le 4 septembre 1624, le Cardinal-légat Francesco Barberini a ordonné à la communauté de résider uniquement dans les villes de l’Isle sur la Sorgue, Cavaillon, Carpentras et Avignon, soit Arba Kehilot en hébreu. Mais personne ne sait si cet ordre a été réellement exécuté. Quelques années plus tard, en 1656, Jean Nicolas Conti, vice-légat, a pris des mesures encore plus strictes et sévères en sommant de murer tous les accès vers l’extérieur de leur carrière. Le 2 novembre 1694, sur ordre du Saint-Office, d’autres restrictions sont venues se rajouter à savoir, par exemple, qu’un juif ne pouvait dormir hors de son quartier, employer des personnes de confession chrétienne, laisser ses fenêtres ouvertes ou sortir le dimanche et dorénavant, ils avaient l’obligation de porter un chapeau jaune afin de les différencier.

Toutefois, les juifs de Bonnieux étant peu nombreux, ils n’étaient pas trop inquiétés car ils prêtaient de l’argent à des familles appartenant à la noblesse ou à la bourgeoisie locale. Et ceux-ci en aucun cas ne souhaitaient faire courir le bruit qu’ils étaient redevables à un juif. Chacune des parties y trouvait leur compte, grâce à une protection car « liés par la convention de ces prêts ».

Avant 1763, il n’existait pas à Bonnieux de registre des circoncisions, comme dans les grandes villes, qui permettait un recensement même minime. Ce n’est qu’après cette date, le 23 mai exactement de cette même année, qu’un rabbin dût consigner les naissances, les circoncisions, les mariages et les décès sur « un livre ou registre authentique et légal ».


Un grand remerciement à l’Office du tourisme de Bonnieux, qui a eu la gentillesse et l’amabilité de me laisser consulter le livre « Bonnieux » de M. René Bruni, qui n’est plus édité et difficile d’accès au public. 

En avant-première, Tiré du Magazine Tribu 12 qui sortira à Rosh Hashana dans lequel j'écris.

© Copyright Caroline Haddad

vendredi 27 juin 2014

Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Houkat


Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Houkat : Lorsque le peuple commença à se plaindre à l'encontre d'Hashem et de Moshé, Hashem leur envoya des serpents.

Moshé intercéda alors en leur faveur. Et Hashem lui demanda de confectionner sur une hampe un serpent d'airain pour guérir le peuple : « Fais pour toi un serpent- שרף et place le au haut d’une perche נס et quiconque aura été mordu, qu’il regarde et il vivra וחי ! », Ce que fit donc Moshé. Ce serpent d'airain leur apporta à eux et au monde entier la lumière et vie, en un mot la guérison.

Le caducée a justement comme symbole deux serpents entourant une hampe... Lorsque vous allez sur un dictionnaire pour rechercher sa définition, il s'agit d'un des attributs du dieu Hermès dans la mythologie grecque... Il représente la guérison et la prédiction...

Etrange pourtant... Le caducée représentant la médecine en générale, n'aurait-elle pas son origine dans cette paracha ? 



© Copyright Caroline Haddad

jeudi 19 juin 2014

Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Korah


Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Korah : « Prends… un bâton de chaque chef (de tribu)… chacun écrira son nom sur son bâton… Ecris le nom d’Aaron sur le bâton de Lévi… et l’homme que Je choisirai verra son bâton fleurir... ». Moïse plaça donc chaque baton dans le Sanctuaire comme Hashem le lui avait demandé. Le lendemain, miracle, le baton d'Aaron était en train de fleurir ! « des fleurs surgissaient, produisant des fruits et portant des amandes mûres », Bamidbar 17, 16-24.
La tradition nous rapporte que le bâton d’Aaron était fait de bois d’amandier.
C’est pourquoi il fut le premier à former un bourgeon, à fleurir et à porter un fruit mûr lors de la dispute avec Korakh, Nombres 17,23. C’est cet empressement, cette diligence, cette promptitude à fleurir de l’amandier qui lui a valu en hébreu son nom de shaked qui signifie justement : diligent, prompt... 


© Copyright Caroline Haddad

lundi 16 juin 2014

FESTIVAL DE MUSIQUE JUIVES DE CARPENTRAS

Amateurs et amoureux de notre belle musique Juive


La cuvée 2014 est un grand cru du Vaucluse  !!

   

Festival de Musiques Juives

Dimanche 24 Juillet 

Claire Zalamansky, Les Espagnes, de Grenade à Salonique

La voix de Claire Zalamansky possède une grâce qui se joue du temps : parfois lisse et légère, parfois rauque et profonde, rouée puis innocente au détour d’une même phrase, elle est une jeune fille amoureuse, une femme jalouse, une mère trop aimante …Elle est cette langue immémoriale qui espère comme une jouvencelle et s’alanguit comme une odalisque … Gilles Andrieux / Martina Rodriguez / Claire Zalamansky
Tarif : 10€
Horaires : 17h00
Renseignements au 04 90 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : la Synagogue

Les Mentsh, Klezmer Messenger

Fidèles à la tradition de voyage et de fête qui constitue l’essence du klezmer, les Mentsh font revivre cette musique de l’âme et la réinterprètent dans leur univers aux influences éclectiques. Entre tradition et modernité, ce duo revisite le répertoire klezmer avec fougue, énergie, malice et liberté en y incorporant des musiques modernes et actuelles (jazz, tango, free jazz, blues...). Alexis Kune, accordéon / Samuel Maquin, clarinette

Tarif : 20€
Horaires : 21h00
Renseignements au 04 90 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : Cour de la Charité

Lundi 25 Juillet

"Ensemble Naguila, Chants et musique autour des psaumes de David"
L'ensemble Naguila se propose de vous faire découvrir les psaumes dans la tradition judéo-contantinoise. Il n'effectue pas un travail sur le souvenir qui serait figé, ni une rétrospective dans l'air du temps, mais une mémoire vivante qui a son importance pour comprendre l'histoire. André Taïeb, Chant / Mohammed Zeftari, Violon / Fouad Didi, 'Oud / Pierre-Luc Bensoussan, Percussions
Tarif : 10€
Horaires : 17h00
Renseignements au 04 90 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : La Synagogue

Miléna Kartowski, Hassidish Project

Par la musique, chantée, scandée, entonnée, Miléna Kartowsky est enjoint à sacraliser le profane dans une ascension toujours plus libre et risquée, avec la joie hassidique pour impératif catégorique et l’improvisation musicale pour terre d’expression. Ainsi Hassidish Project s’annonce comme une aventure musicale et humaine hors norme, portée par la voix yiddish et entourée par des musiciens libres et créateurs. Leur terre musicale est à la croisée du hassidisme, du free jazz, de la musique contemporaine et des échappées poétiques…
Tarif : 20€
Horaires : 21h00
Renseignements au 04 90 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : Cour de la Charité

Mardi 26 Juillet

Ensemble Maayan, De l'Andalousie à l'Orient… Le chant des femmes Sépharades

Dans ce spectacle, Naïma Chemoul explore ses origines, celles des femmes sépharades. Elle chante leurs mots, leur langue, leur quotidien. Elle honore leur mémoire et conte leur histoire. Elle fait entendre leurs voix. Samir Hammouch au qânoun et Bonaventure Akoto aux percussions mettent leurs connaissances de la musique arabo-andalouse et orientale, leurs talents et leur sensibilité artistique au service de ces chants de femmes. Naïma Chemoul, voix / Samir Hammouch, Qânoun / Bonaventure Akoto, Percussions
Tarif : 10€
Horaires : 17h00
Renseignements au 04 60 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : La Synagogue

Duo Caplet, Saxophone et piano

Le duo “André Caplet” est attiré par les oeuvres originales pour saxophone et piano qui, grâce aux recherches de Fabien Chouraki, sortent de l’oubli et sont désormais reconnues pour leurs richesses musicales. Les deux musiciens montrent également un goût prononcé pour la musique française du 19ème et 20e siècle, et aiment particulièrement mettre à l’honneur les talents encore trop méconnus de compositeurs tels que André Caplet, Vincent d’Indy, Jules Demersseman, André Jolivet, Paul Hindemith, Erwin Schulhoff ou encore Darius Milhaud . Fabien Chouraki, Saxophone / Francis Vidil, Piano.
Tarif : 20€
Horaires : 21h00
Renseignements au 04 60 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : Cour de la Charité

Mercredi 27 Juillet

 Concert MICHELLE LEE (flûte) et SANDRINE DETENTE (piano)

Ce duo flûte et piano est né en 1999 dans le sud de la France par la rencontre de deux musiciennes profondément inspirées par le même genre de musique et les mêmes concepts artistiques. Elles jouent régulièrement en duo dans toute la France ainsi qu'à l'étranger notamment à Chypre. Elles vous proposent les morceaux virtuoses pour flûte et piano du vingtième siècle de Samuel Barber, Aaron Copland, Darius Milhaud et Erwin Shulhoff, et les oeuvres d'essence hébraiques de Max Bruch et Maurice Ravel.
17h, la Synagogue, place Maurice Charretier
Tarif : 10€; Informations et réservations : Le Festival de Musiques Juives, la Synagogue, 04 90 63 39 97; ou l'Office de Tourisme, 04 90 63 00 78

The New Israëli Vocal Ensemble (NIVE)

Le Nouvel Ensemble Vocal d’Israël (N.I.V.E.) a été créé en 1993 par son Directeur musical Yuval Ben-Ozer et, en peu de temps, il s’est hissé au niveau de leader parmi les groupes de musique chorale en Israël. Composé de chanteurs professionnels, l’Ensemble s’est produit dans les salles et les festivals les plus prestigieux, en Israël, en Europe et en Asie, récoltant les éloges aussi bien du public, des critiques que des musiciens professionnels.
21h, la Charité, 77 rue Cottier
Tarif : 20€
Renseignements au 04 90 63 39 97 ou au 04 90 60 00 78

Jeudi 28 Juillet

"Ensemble Yubal, Le Cantique des Cantiques, chants judéo-chrétiens"

Quelques pages aussi uniques que mystérieuses composent le Cantique des cantiques. D'une troublante ambiguïté, ce chant évoque l'amour dans toute sa dimension, aussi bien érotique que spirituelle. Qu'il exprime le lien amoureux entre Dieu et Israël, le Christ et son Eglise, ou l'homme et la femme, ce chant d'une beauté et d'une sensualité brûlante est l'éloge le plus sublime que l'on ait écrit sur l'amour du couple. Eric Grellety - Pierre-Marie Chemla - Marc Bellity Vièle - Chant et percussion - Oud et percussion Direction artistique Pierre-Marie Chemla
Tarif : 10€
Horaires : 17h00
Renseignements au 04 90 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : La Synagogue

Klezmer Kaos

Formé en 2007, le groupe Klezmer Kaos puise son inspiration première du Klezmer, tradition musicale ashkénaze, à laquelle se mêlent diverses influences allant du rock, au jazz, passant aussi par le folklore islandais, apporté par la clarinettiste et fondatrice du groupe Heida Bjorg Johannsdottir. Heida Bjorg Johannsdottir : Clarinette, voix / Pierre Polveche : Accordéons / Laurent Lacoult : Batterie, Percussions / Charles Rappoport : Violon, Mandoline / Sylvain Plommet : Contrebasse, Basse électrique.
Tarif : 20€
Horaires : 21h00
Renseignements au 04 90 63 39 97 ou au 04 90 63 00 78
Lieu : Cour de la Charité


Source : Site de la ville de Carpentras.

 

samedi 14 juin 2014

Siman tov au Musée Cantini le 12 juin 2014


Paul Delvaux, 1897-1994, est un peintre figuratif belge. Il peint ses toiles au gré de ses pulsions et intérêts du moment, aborde différents thèmes tels "Sur le motif", "L'univers ferroviaire", "L'antiquité", "L'énigme féminine" et "Les squelettes".
Sa première source d'inspiration se porte sur les paysages de la Forêt de Soignes, bordant Bruxelles. Il y découvre le Rouge-Cloître, un lieu dit, qui devient son atelier... Il peint en pleine nature, une oeuvre magistrale dans une mouvance post-impressionniste.
Par la suite, il nous entraine dans un univers qui a bercé son enfance... L'univers ferroviaire... La gare du Luxembourg à Bruxelles le captive et l'inspire. Le train, symbole de la modernité l'éblouit, l'impressionne...
C'est ainsi qu'il guide nos pas vers ses thèmes de prédilection.


jeudi 12 juin 2014

Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Chela'h lekha


Trois mitsvot dans cette paracha, dont celle de porter des tsitsiotes en laine ou en lin sur le Tallit, vêtement à quatre coins, afin de se rappeler les 613 mitsvot... En effet, la guématria du mot tsitsit correspond au chiffre 613 : 600 pour la guématria du mot tsisit, 8 pour le nombre de fils et 5 pour le nombre de nœuds. 

Un Tallit, est un habit de rosée, mot qui vient de tal, une rosée délicate qui, au contraire des averses abondantes et venant de haut, ne détruit pas la terre et permet aux graines d'éclore dans leur lent et fragile processus...

copyright Caroline Haddad

jeudi 5 juin 2014

Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Behaalotkha


Bien que la Ménorah soit d’un seul bloc, elle comportait 7 branches, 9 fleurs, 11 pommeaux et 22 coupes et sa hauteur était de 18 Tefa’him. (1 tefa'h = 8 cm)

Dans le premier verset de chacun des 5 Houmachim, nous découvrons une allusion à ces chiffres. 

En effet, le premier verset de Béréchit comporte 7 mots comme les 7 branches de la Ménorah ; celui de Chémot comporte 9 mots comme le nombre de fleurs, le premier verset de Vayikra comporte 11 mots comme le nombre de boutons, celui de Bamidbar comporte 17 mots plus 1 pour le Kolel, ce qui correspond à la taille de la Ménora et le premier verset de Devarim comporte 22 mots comme le nombre de coupes. La Ménorah ressemble à la Torah car toutes deux illuminent...

L'huile de la Ménorah : était employée uniquement l’huile d’olive la plus pure. A l'époque, on ne se servait pas d’olives ordinaires. On préférait l’huile venant des olives de la ville de Tekoa, ville où vécut le prophète Amos. Cette ville était située dans la province appartenant à la Tribu d’Asher, qui reçut la bénédiction suivante de Jacob : « D’Asher viendra le pain savoureux et il fournira aux rois leurs mets les plus exquis. »


Il fallait cultiver les olives sur une terre vierge qui n’avait jamais été fumée artificiellement ou arrosée. On prenait les olives mûres et prêtes directement de l’arbre, et encore, c’était seulement les premières gouttes qui sortaient de ces olives de choix, légèrement pressées, qui étaient utilisables pour la Ménorah... 


Copyright Caroline Haddad

lundi 2 juin 2014

Hag Chavouot sameah !!!


Chavouot, semaines en hébreu, allusion aux 7 semaines de compte du Omer. 
Toutes les âmes juives étaient présentes sur le mont Sinaï, ce jour là pour recevoir la Torah, Shabbat 6 Sivan 2444… 
Chavouot marque également l’anniversaire de la naissance et de la mort du roi David en 2924.
Le Livre de Ruth retrace sa généalogie.
Nous devons mangé du laitage... la Torah est comparée au lait. Le lait, halav en hébreu, a une valeur numérique de 40, et si l'on réfléchit une seconde... Moïse est resté 40 jours sur le mont Sinaï avant recevoir la Torah.
Chavouot est aussi la « fête de la récolte », raison pour laquelle les maisons et synagogues sont décorées de fruits, de fleurs et de plantes vertes. De plus, nos Sages relatent que, bien que le mont Sinaï était une montagne rocailleuse située en plein désert, il se recouvrit d’un tapis d’herbe et d’une multitude de fleurs lors du don de la Torah.


Caroline Haddad

dimanche 1 juin 2014

Siman Tov au Corbusier.



 







     

Il arrive parfois que le manque de temps, les habitudes, les contraintes, ne nous permettent pas de prêter attention à certains lieux de notre cité, qui en font sa singularité.

Nous avons souhaité, à Siman Tov, aller à la découverte d'une réalisation architecturale, mondialement connue : l'immeuble Le Corbusier.
Nous étions une quinzaine à nous retrouver ce mardi 27 Mai à la Cité Radieuse. Deux heures de promenade, de flânerie, et de culture qui nous ont semblé bien trop courtes.
Particulièrement impressionnante est la vue donnant sur la rade de Marseille, que l'on a pu admirer au dernier étage...par temps de mistral !
Un des points qui nous semble intéressant de relever.
Certains édifices à Tel-Aviv, sont également érigés sur pilotis, comme celui du Corbusier.
En effet, deux architectes israéliens - Sam Barkai et Shlomo Bernstein – avaient travaillé auprès du célèbre architecte.

Une après-midi fort conviviale, comme à l'accoutumée, qui se termina par une dégustation de succulents jus de fruits au restaurant éponyme du renommé concepteur.

Merci à toutes et à tous d'avoir partagé ce moment.

Nous vous proposerons de nouvelles animations jusqu'à fin Juin.
Alors...ne vous privez pas de vous rendre le plus souvent sur notre nouveau blog !

Bonne navigation sur notre site...et Nessia tova !!