mardi 20 mai 2014

D'autres photos d'Aigues Mortes

Une belle et agréable journée que notre cher Président nous avait si bien concoctée.
Partis des potron-minet en vue de profiter des nombreuses promenades dans cette belle ville de Camargue.
Promenade fluviale sur le Rhône, à bord d'une péniche où chacun a pu profiter, qui du soleil, qui, de la clémente fraîcheur de l'ombre,et goûter la beauté sereine des rives.....et d'un repas plein de convivialité.
Promenade pédestre sur ces mêmes rives, pour aller contempler une course impressionnante de taureaux .
Promenade à bord du petit train-spécialement affecté pour Siman Tov- à l'intérieur de la cité médiévale, et le long des hauts remparts.
Promenade à l'intérieur du marché provençal, au milieu des senteurs de Provence, et déambuler au gré de ses envies dans les ruelles chargées d'histoire.
La joie d'être ensemble,et la bonne humeur étaient au rendez-vous, dans la perspective d'un autre, pour.......la saison à venir.
Merci à toutes et à tous d'être venu(e)s aussi nombreux.






mercredi 14 mai 2014

Qui était MENDELE MOÏKHER SFORIM ?

Mendele Moïkher Sforim

Mendele dans ses vieux jours
Mendele Moïkher Sforim (yiddish מענדעלע מוכר ספֿרים « Mendele le marchand de livres ») est le pseudonyme de Cholem Yakov Abramovich.
Auteur Juif du 19° siècle(Kapyl   - Odessa, ),il est considéré comme le « grand-père de la littérature yiddish », et l’un des fondateurs de la littérature hébraïque moderne.

Jeunesse

Mendele est né dans une famille pauvre de Kopyl près de Minsk alors en Russie, et a perdu son père, Chaim Moyshe Broyde, peu de temps après sa Bar Mitsva. Il étudie dans une yechiva à Slutsk et à Vilnius jusqu'à l'âge de 17 ans ; durant cette période, il est interne de jour avec le système du Teg-Essen (mangeant chaque jour dans une maison différente), dévorant les restes, et souvent affamé.
Après, Mendele voyage énormément en Biélorussie, en Ukraine et en Lituanie en compagnie d'un mendiant grossier du nom de Avreml Khromoy (du russe: "Avreml le boiteux"; Avreml deviendra par la suite une source d'inspiration pour le personnage principal de Fishke der KrumerFishke le boiteux).
En 1854, Mendele s'installe à Kamianets-Podilskyï, où il fait connaissance de l'écrivain et poète Avrom Ber Gotlober, qui l'aide à apprendre la culture profane, la philosophie, la littérature, l'histoire, le russe et d'autres langues.
Mendele Moich Sforim - d'après la Jewish Encyclopedia

Premières œuvres

Le premier article de Mendele, « Lettre sur l'éducation », paraît en 1857 dans le premier journal en hébreu, Hamaggid. Son mentor, Gotlober, avait soumis l’article de son protégé au journal sans l’en avertir au préalable. À Berditchev, en Ukraine, où il vit de 1858 à 1869, il commence à publier des romans aussi bien en hébreu qu'en yiddish. Ayant offensé les autorités locales avec sa satire, il quitte Berditchev pour enseigner à l'école rabbinique de Jytomyr, subventionnée par le gouvernement et relativement libérale du point de vue théologique. Il reste dans cette ville de 1869 à 1881, puis s'établit à Odessa, où il devient responsable d'une école traditionnelle. Il vivra à Odessa de 1881 jusqu'à sa mort en 1917.

Grand-père de la littérature yiddish

Mendele écrit initialement en hébreu, inventant de nombreux mots dans cette langue, mais par la suite il passe au yiddish afin d'augmenter son audience. Comme Cholem Aleichem, il utilise un pseudonyme, pensant que l'utilisation de la langue vernaculaire des ghettos, le yiddish, n'est pas adaptée au travail littéraire sérieux; une idée qu'il fera beaucoup pour dissiper. Ses écrits portent fortement la marque de la Haskala. Il est considéré par beaucoup comme le "grand-père de la littérature yiddish"; son style aussi bien en hébreu qu'en yiddish a grandement influencé plusieurs générations d'écrivains.
Bien que l'histoire du journalisme en yiddish soit un peu plus ancienne que celle en hébreu, le Kol Mevasser, qu'il soutient depuis le début et où il publie sa première histoire en yiddish, « Dos Kleine Menshele » (« Le petit homme ») en 1863, est généralement considéré comme le premier journal stable et le plus important en yiddish.

Idéologie et dernières œuvres

Selon Sol Liptzin, dans ses premiers récits en yiddish, Mendele « voulait être utile à son peuple plutôt que gagner des lauriers littéraires » .
Le récit « Le petit homme » et la pièce dramatique Die Takse (« La taxe ») de 1869, condamnent tous les deux la corruption concernant les taxes religieuses (et plus spécifiquement la taxe sur la viande cachère) qui sont détournées au bénéfice des dirigeants de la communauté plutôt que d'être distribuées aux pauvres. Cette tendance satirique continue dans Die Klatshe (Le canasson1873) qui raconte l'histoire d'un prince, que l'on peut identifier au peuple juif, qui ensorcelé et transformé en bête de somme, garde sa supériorité morale malgré ses souffrances.
Ses œuvres ultérieures deviennent plus humaines et moins satiriques: tout d'abord avec Fishke (écrit en 1868-1888) puis par la suite avec l'œuvre inachevée Masoes Binyamin Hashlishi (Les pérégrinations de Benjamin III1878), un récit picaresque souvent comparé à Don Quichotte et qui vaudra à l’auteur son surnom de « Don Cervantes juif ».
Comme avec Fishke, Mendele travaille et retravaille pendant plusieurs décennies à son long roman Dos Vinshfingeril (L'anneau du désir1889); au moins deux versions précèdent la version finale. C'est l'histoire d'unmaskil (adepte de la Haskalah) comme Mendele lui-même, qui s'enfuit d'une pauvre ville, survit misérablement pour obtenir une éducation laïque, mais dont les rêves de fraternité universelle vont se transformer, suite aux pogroms de 1880, en rêve de nationalisme juif.
Sa dernière œuvre majeure est son autobiographie, Shloyme Reb Chaims, terminée peu de temps avant sa mort.
Source Wikkipédia

Notre conférence sur le patrimoine


Madame Chloé VAGANAY-PERALDI
Conseiller Spécialisé Patrimoine
GROUPE ALLIANZ

Maître Michaël COHEN
NOTAIRE






Lors de cette conférence, et devant une assistance très intéressée,ont été abordés les nombreux sujets touchant au patrimoine, ainsi qu'à son environnement juridique et fiscal.
Quelle est l'influence des régimes matrimoniaux ?Quelle sont les modalités et modes de calcul des droits de transmissions?Quelle solutions choisir en vue d'optimiser la transmission patrimoniale?

Aux demandes nombreuses ,Siman Tov envisage la tenue d'une seconde conférence dans les mois à venir.
Un verre de l'amitié est venu terminer cette très conviviale réunion.
Un très grand merci à Madame Vaganay-Peraldi, et à Maître Cohen, pour leur brillant exposé et leur disponibilité.


Une vue partielle de l'assistance


lundi 12 mai 2014

Rabbi MEIR BAAL HANESS : Mercredi 14 mai 2014 - 14 Iyar 5774 :



Pessah Cheni et Anniversaire de Rabbi MEIR BAAL HANESS


En général, chaque Tsadik protège toute sa génération de son vivant par son mérite, et lorsqu'il quitte ce monde, la protection est amoindrie. 

Mais tel n'est pas le cas de Rabbi Meir, car grâce à la racine très élevée de son âme, il protège les générations comme de son vivant et son mérite intercède pour tous. 

Le mérite de Rabbi Méïr s'apparente à un arbre vigoureux planté et se tenant bien droit. Et pour cela, Rabbi Méïr est enterré en position verticale. 

Epancher son cœur 

Le Roi Salomon dit dans sa grande sagesse (Proverbes) : 
"Celui qui porte un souci dans son cœur devra en parler". 
Les Sages commentent: "Il devra en parler aux autres." 

En hébreu "aux autres" qui se dit "léha'hérim" est aussi le surnom donné à Rabbi Méïr. 

Visite en rêve 

Dans la ville de Tibériade, le mausolée où repose Rabbi Méïr Baal haNess fut détruit à cause des tremblements de terre qui sévirent dans la région. On ne savait plus exactement où se trouvait sa tombe. 

Une fois, un berger avec son troupeau vint s'asseoir sur cette fameuse pierre sans le soupçonner. 
Il s'assoupit et vit en rêve Rabbi Méïr : 
Il lui dit: 
"Tu te tiens en ce moment à l'endroit où je suis enterré". 

Le berger se réveilla complètement ébahi et empli de crainte. 
Il alla dévoiler son rêve aux Sages de la ville de Tibériade. 
Ces derniers creusèrent à l'endroit même et trouvèrent la colonne. 

Autrement dit, un problème à l'horizon, tourne toi vers Rabbi Méïr. Il adressera une prière en invoquant son mérite et ton mérite et si D-ieu le souhaite, il sera exaucé... 
et il n'y a pas de raison qu'Il ne le fasse pas mais n'oublie pas il faut donner du temps au temps. Il peut t'exaucer immediatement ou un peu plus tard... 

Copyright Caroline Haddad

Mardi 13 mai 2014 Conférence exceptionnelle : La Transmission du Patrimoine

Conférence exceptionnelle 
Mardi 13 mai 2014 
à 18h30

La Transmission du Patrimoine
avec 
Maître Mikaël Cohen 
Spécialiste de la transmission du Patrimoine
Chloé Vaganay-Péraldy
Conseillée en Gestion de Patrimoine, Groupe Allianz



vendredi 9 mai 2014

Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Behar, Vendredi 9 mai 2014




Pour glisser en douceur vers un Shabbat empli de joie !

L'existence de l'économie juive fait son apparition avec ses préceptes dans cette paracha. L'activité de la société en prend le contrôle tous les 7 jours Shabbat, tous les 7 ans Shemita et tous les 50 ans Yovel à travers des règles qui nous paraissent de prime abord antiéconomique...
Concernant la Shemita : "Le sol en repos sera à vous pour la consommation, pour toi, pour ton serviteur et pour les habitants étrangers."
Ce qui est remis en cause durant cette année est la jouissance de la production, sans le regard porté vers les autres. Le profit ne peut être utilisé totalement par le propriétaire, seule une partie pour sa consommation courante lui est laissée. Le supplément est alors redistribué de façon équitable, afin que la croissance et le développement se partagent grâce à ce réajustement plus équitable entre les individus... Richard Sitbon, L'économie selon la Bible, vers un modèle de développement, Editions Eyrolles

Jeudi 8 Mai 2014, Rabbi Shimon Bar Yohai et Lag Baomer !



En corrélation avec l'intervention de Yaël Gronner, Les femmes dans la Cabale, Rachel et Léa

Rabbi Shimon Bar Yohai (tribu de Yehouda), un des plus grands Sages de la Michna, son anniversaire tombe le jour de Lag Baomer. Il se trouve à Meron.

Son histoire :

Une nuit de Roch Hachana, Yohaï (le père de Shimon) fit un rêve.

Yohai se trouvait dans une vaste forêt dont certains arbres étaient garnis de fruits et d’autres en étaient dépourvus.
Il s’appuya contre un arbre sec et aperçut quelqu’un qui portait une cruche pleine d’eau sur son épaule et qui arrosait certains arbres secs. Cet homme s’approcha de lui, s’arrêta et d’une petite fiole d’eau pure arrosa l’arbre de Yohai en faisant de nombreuses bénédictions. Aussitôt humecté, son arbre se mit à fleurir, à produire de gros fruits juteux dont l’arôme parfumait toute la forêt.
Pour lui, l’interprétation était évidente. Les arbres représentaient les femmes, certaines avaient des enfants, d’autres étaient stériles. Cependant, il ne comprenait pas pourquoi l’homme avait utilisé une petite fiole qui n’avait servi que pour son arbre et pour aucun autre.
Yohai se réveilla totalement heureux et s’empressa de raconter son rêve à son épouse, Sarah. Ravie, mais étonnée, sa femme proposa d’aller en parler à Rabbi Akiva.
Son interprétation : Sarah était destinée à être stérile, elle n’aurait jamais dû avoir d’enfant. Mais par la force de ses prières et de ses larmes, elle a mérité de changer son destin et d’avoir un enfant. La fiole, avec laquelle l’homme avait arrosé son arbre, était emplie de ses larmes. Ce rêve signifiait donc que D ieu allait l’exaucer…

Solution de "comment changer notre destin"… nous avons la réponse… :-)

Cette année-là à Shavouot (jour du don de la Torah sur le Mont Sinaï), Sarah mit au monde un petit garçon qu’ils appelèrent Shimon, car D ieu avait entendu « Shama » les prières de ses parents et avait recueilli les larmes de sa maman.

Shimon eut pour maître Rabbi Akiva.

Lorsque les Romains ordonnèrent la fermeture de toutes les institutions religieuses et interdirent l’enseignement de la Torah, Rabbi Shimon déterminé à résister aux Romains fut condamné à mort. Il prit la fuite avec son fils Eléazar. Ils se cachèrent dans une grotte, à Peqiin exactement, petit village haut perché en Galilée. Il se produisit alors un miracle, une source d’eau fraîche jaillit et un caroubier poussa devant l’entrée de la grotte (que tu pourras découvrir lors de ton prochain voyage en Israël).

Pendant 12 ans + 12 mois, Rabbi Shimon et son fils y ont vécu, se nourrissant de caroubes et d’eau. C’est durant toutes ces années que le Zohar fut écrit. Rabbi Shimon étudiait avec le prophète Elie et Rabbi Eléazar mettait leurs enseignements par écrit.

Pourquoi D ieu a-t-il fait pousser un caroubier devant la grotte ?
Ses fruits ont une grande valeur nutritive et contiennent une très forte proportion de sucre. Chacun contient environ 1/3 de son poids de sucre, 1/3 de son poids d’amidon, 7% de protéines, ainsi que des sels minéraux et est très riche en calcium. Autrefois, on en faisait du sirop pour sucrer les aliments.
Les gousses de caroubes, à l’état mûr, contiennent des graines dont la forme et le poids sont d’une singulière régularité, si bien que dans l’antiquité, elles étaient utilisées en tant qu’unité de mesure. Origine du mot « carat », un carat correspond au poids d’une graine de caroube (1 carat = 200mg), c’est ainsi que depuis le poids des pierres précieuses s’exprime jusqu'à présent !

Que vos souhaits soient exaucés ! :-)

copyright Caroline Haddad

Mercredi 7 mai 2014, Conférence de Yael Gronner : Les femmes dans la cabale, Rachel et Lea



Yaël Gronner
Docteur en sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes et Sciences Sociales à Paris.
Enseignante universitaire à IECJ et ICM et consultante en muséographie, Mémorial du Camp des Milles.
Coach individuel et d'équipe formée par Formation Evolution et Synergie.
Participe au projet de développement de l'Itelligence Collective "Vision 2012 avec Robert Dilts et Gilles Roy.
Impliquée dans plusieurs actions bénévoles offrant un accompagnement à des personnes en grande précarité.


Brillante fut cette conférence que Siman Tov a co-organisé avec l'ICEJ.
Yaël Gronner nous a fait redécouvrir l'histoire de Léa et Rachel, en sortant des sentiers battus d'une classique conférence, par la participation active du public, venu très nombreux, tout au long de ce récit biblique.
Il n'est pas dit que Siman Tov ne réédite pas avec Yaël Gronner d'autres
débats, aussi riches et vivants, où chacun pourra apporter ses connaissances 
et ses questionnements.
Merci à Madame Gronner de nous avoir fait partager son immense savoir
.

Vendredi 2 mai 2014 Paracha Emor



Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Emor : Emor signifie Parle ! Paroles de douceur... Selon Maïmonide, un homme sage "parle toujours en faveur des autres et ne parle jamais en termes négatifs de quelqu’un". Car le Sage connaît la puissance de la parole et l’utilise au mieux dans l’intérêt de son prochain. Nos paroles positives encouragent constamment ceux qui nous entourent et un effet bénéfique se propage sur eux. Les paroles favorables font émerger chez l’autre tout son potentiel positif. Le Talmud affirme que l’effet positif du bien est bien plus important que l’effet négatif du mal (Sotah 11a). Gorgeons nous de bonnes paroles sans se laisser séduire par certaines...

copyright Caroline Haddad


Dimanche 27 avril 2014 : Journée à Aigues-Mortes

Charlemagne se trouvait à Aigues-Mortes lorsqu’il se décida à bâtir la Tour Matafère, en 791, la première tour érigée pour protéger la côte. Située en plein milieu des marécages, elle assurait la sureté des pêcheurs et des ouvriers des salins.

L’histoire d’Aigues-Mortes est liée au roi Louis IX, plus connu sous le nom de Saint-Louis.  Pour rappeler ses dates, 1214-1270. Dépeint comme un Saint qu’il n’est pas en réalité, c’est lui qui imposa aux Juifs « la rouelle », petit cercle d’étoffe jaune dont le port sera obligatoire sur leurs vêtements.

Au XIII ème siècle, Louis IX cherchait un port ouvert sur la Méditerranée qui serait un point de départ pour ses croisades. Il décide donc de se fixer à Aigues-Mortes. Dès lors, la ville se construit autour de ce projet. La population s’accroit de plus en plus. D’autres tours, comme la Tour Constance construites en 1242,  sont  bâties afin de protéger le port et la Cité. Quant à la Tour Carbonnière, elle fut érigée vers la fin du XIIIème siècle en même temps que les remparts de la ville, dont la construction est entreprise en 1272, une enceinte d’un périmètre de 1640m.

Gravées sur les pierres de taille, on peut remarquer des marques de tâcheron. Il s’agit d’un signe géométrique gravé par le tailleur de pierres.

Au Moyen-Age, les différents métiers sont placés sous la protection d’un Saint. Par exemple, Saint Thomas est souvent représenté par une équerre, l’instrument de l’architecte. Ce sont, par conséquent, des indices qui nous indiquent les différents milieux professionnels.

L’église Notre-Dame des Sablons, de style gothique, est sans doute l’une de plus anciennes de la ville. Et son nom fait certainement référence aux marécages sablonneux de la région.
Les Templiers étaient présents dans la région. Qui étaient-ils ? Au XIème siècle, le Pape Urbain souhaite défendre et porter secours aux Chrétiens d’Orient grâce à des expéditions qui devaient conduire les armées au tombeau du Christ. Il engagea donc des chrétiens occidentaux à défendre leurs frères orientaux. La puissance musulmane va décliner, les chrétiens faiblissent et c’est ainsi que se crée l’Ordre des « Templiers ». Il est dit qu’un port situé à Listel appartenait aux Templiers. En 1270, Louis IX s’installa à la Maison des Templiers, qui se trouve à Saint-Gilles.

Au XIVème siècle, de nombreux forts voient le jour afin de défendre la ville des incursions ennemies mais également pour assurer la surveillante de la récolte et du commerce du sel, dont découle la fameuse et fructueuse gabelle. Les forts étaient ainsi des postes militaires pour les agents royaux de la gabelle. Du fort de Peccais, il ne reste plus que des ruines.
Vers 1440, Jacques Cœur, (1395-1456) marchand français, négociant-banquier et armateur, s’établit dans le Languedoc et utilise des fonds publics pour se faire construire une flotte royale dont Aigues-Mortes était une base de départ. En découle qu’en 1464, la ville devient le principal port d’approvisionnement pour le poivre et les épices qui circulent sur le Rhône. Il en est de même pour le blé et le sel.

Une rencontre célèbre y eu lieu. En effet, en juillet 1538 François 1er qui se trouvait à Avignon reçut un courrier de Charles Quint, une invitation lui proposant une entrevue à Aigues-Mortes et c’est au cours de cette rencontre que prirent fin leurs différends politiques.


Mise en bouche :  Une spécialité, la fougasse  d’Aigues-Mortes à l’eau de fleur d’oranger. 
Caroline Haddad