jeudi 31 décembre 2015

Une merveilleuse année civile 2016 pour vous tous ... Et Shabbat Shalom !







Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir,
et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer,
et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement,
à l'indifférence,
aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d'être vous... Jacques Brel 


Caroline Haddad

jeudi 24 décembre 2015

Shabbat Shalom oumevourah ! Paracha Vayehi !


La paracha Vayehi clôture le premier livre de la Torah, Berechit. 
Le nom de chaque paracha du livre de Béréchit raconte notre histoire ainsi si nous les résumions :
BERECHIT est la CREATION de l’homme dans ce monde. 
NOA’H symbolise l’homme plus près de la perte que du gain.
C’est la raison pour laquelle, il a été décrété qu’il VIENNE LEKH LEHA dans ce monde 
afin qu’il VOIT-VAYERA le rayonnement de la Chekhina sans honte et qu’il puisse jouir du rayonnement de la Chekhina avec Honneur et domination- שררה HAYE SARAH. Ce sera au moment où il aura une DESCENDANCE TOLDOT, c’est à dire des Mitsvot et de bonnes actions qui sont l’essentiel de sa descendance. Et lorsque l’âme SORTIRA-VAYETSE de ce monde, Hachem lui ENVERRA-VAYICHLA’H des anges qui viendront à sa rencontre. Il S’INSTALLERA- VAYECHEV en toute tranquillité et satisfaction jusqu’à la FIN des temps-MIKETS. Il S’APPROCHERA-VAYIGACH de la vision agréable de Hachem, visitera son palais et il VIVRA-VAYE’HI une vie éternelle dans un monde éternel. 


Caroline Haddad

vendredi 18 décembre 2015

Conférence du Grand Rabbin Gilles Berheim sur le thème En quoi la Akédat Itz'ak est-elle bien autre chose qu'un acte de foi ? le dimanche 24 janvier 2016 à 15h précise dans les Salons de Mazal Tov 11, traverse Pourrières, 13008 Marseille



Tous les matins, nous lisons avant nos prières le récit de la Akéda dans la Torah, puis nous prononçons ces mots : "Maître de l'univers ! Tout comme Abraham notre père a écarté sa compassion envers son fils unique pour accomplir Ta volonté d'un coeur entier, puisse Ta compasson écarter Ta colère contre nous  et puisse Ta miséricorde prévaloir sur Tes attributs de stricte justice."

Comme l'écrit Isaac Abrabanel dans son commentaire sur la Génèse, c'est la ligature d'Isaac "qui est pour toujours sur nos lèvres dans nos prières... Car en elle réside toute la force d'Israël et son mérite devant Son Père Céleste..."

Le Grand Rabbin Gilles Bernheim nous explique donc en quoi la Akédat Itz'ak est bien autre chose qu'un acte de foi....

Caroline Haddad

dimanche 6 décembre 2015

Hag Hanouccah sameah !



Toute l'équipe de Siman tov vous souhaite une très joyeuse Fête de Hanouccah !

Hanouccah se fête le 25 kislev. Le mois précédant de kislev est celui de Hechvan. Pour la petite histoire, le mois de Hechvan est régi par la lettre noun et kislev par le sameh. L'union des 2 lettres donne le mot ness : miracle !

Que tous vos souhaits se réalisent !



Hanouccah en chanson :  

https://www.youtube.com/watch?v=9h3u88wLrAQ


Recette des beignets de Hanouccah :

http://fanfan18.unblog.fr/2008/10/31/beignets-de-hanouka/


Caroline Haddad


lundi 19 octobre 2015

Histoire de Pluie... tirée du livre "Un jour, Une histoire"



Vers la fin de ses jours, Rabbi Avraham Dov de Everitch, monta en Israël et décida de se fixer à Sfat.
Ses premiers jours en Terre Sainte furent difficiles et éprouvants. Le Rav ne parvenait pas à s’habituer à l’endroit, aux habitants et pire que tout, il n’avait pas le mérite de ressentir la sainteté particulière du pays.
Devant tant de douleurs et difficultés, Rabbi Avraham Dov se mit à réfléchir : « Pourquoi, pensa -t-il, devrais-je endurer une situation si pénible et si douloureuse, alors qu’à Everitch, ma famille, mes élèves attendent avec impatience de me voir et souhaitent ardemment recevoir à nouveau mes enseignements et mes conseils ? Pourquoi donc devrais-je me forcer à continuer de supporter toutes ces peines seul et isolé ? ».
 Et bientôt une décision s’imposa à son esprit : il retournerait à Everitch, parmi sa famille et ses ‘Hassidim qui désiraient sa présence.
Ainsi, le Tsadik se mit à préparer ses bagages pour son retour, et fixa la date de son départ au 7 Heshvan.

Le 6 Heshvan, alors qu’il se rendait à la synagogue pour la prière de Min’ha, Rabbi Avraham Dov entendit de grands bruits veant des toits des maisons.
-« Quel est ce bruit ? Que se passe t-il ? » demanda-t-il étonné.
-Chez nous, à Sfat, répondirent ses voisins, nous avons l’habitude d’entreposer sur les toits de nos maisons les réserves de nourritures et de nombreux objets. De plus, c’est là que les femmes étendent le linge et sont occupées à diverses activités ménagères. Le bruit que tu entends est provoqué par les maîtresses de maison qui font entrer à l’intérieur tout ce qu’elles gardaient sur le toit »
Le Rav ne comprenait pas : « Mais pourquoi a-t-on besoin de les rentrer ? 
-Mais pour qu’ils ne soient pas mouillés et abîmés par les pluies qui vont bientôt tomber.

Le Tsadik scruta le ciel ; aussi loin qu’il pouvait voir, il ne distinguait qu’un ciel bleu très pur, sans trace du moindre nuage.
-Enfin ! Pourquoi toutes les femmes de la ville éprouvent-elles le besoin de faire cela ce soir, toutes en même temps ? 
Légérement surpris, ses voisins lui répondirent :
-Peut-être Rabbi, avez-vous oublié que ce soir, veille du 7 Heshvan, on commence à réciter la supplication pour les pluies, en ‘Houts Laarets celle-ci est faite le 4 ou 5 décembre), durant la prière de Maariv, nous dirons : « donne-nous rosée et pluie pour la bénédiction ». Ils continuèrent en disant : aussi nous avons une confiance totale et absolue en Hashem et nous sommes convaincus qu’Il entendra nos prières et nous enverra la pluie comme nous Lui demandons. C’est pourquoi nous prenons la précaution de mettre à l’abri tous nos objets et nos réserves de nourriture »
Rabbi Avraham Dov entendit ces paroles prononcées avec tant foi et ferveur, une si totale confiance en Hashem, qu’il en fut troublé et bouleversé jusqu’au tréfonds de son âme.
A présent, comprit-il, je commence à ressentir la particularité de ce pays, sa sainteté ainsi que l’extraordinaire qualité spirituelle de ses habitants. 
Et le soir même, Rabbi Avraham Dov défit ses bagages et abandonna l’idée de repartir à Everitch. A compter de ce jour là, le Tsadik ne cessa pas de s’élever spirituellement jusqu’à atteindre un très haut degré d’attachement à la Terre et à sa sainteté.


C’est cela qu’il enseigna et transmit à ceux qui devinrent ses disciples et ses fidèles ‘Hassidim, à Sfat

Caroline Haddad-Farhana

samedi 26 septembre 2015

Hag Souccoth sameah pour vous tous



La Souccah génère une énergie spirituelle si intense que les âmes des Sept Bergers d’Israël quittent le Jardin d’Eden pour profiter de la lumière divine de Souccoth.
Pendant la Fête de Souccoth, les âmes des Sept Bergers d’Israël : Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, Joseph et David quittent le Gan Eden pour profiter de la lumière divine de notre fête de Souccoth.( Zohar Emor 103a)
Chaque jour de fête, les sept âmes sont présentes mais chacune à son tour dirige les autres. On appelle ces éminents invités les Ouchpizin, ce mot araméen signifiant “hôte“. Pour accueillir ces âmes illustres, certains ont la coutume de réciter une longue invitation mystique pour le premier repas dans la Souccah. Certains invitent les Ouchpizin chaque fois qu’ils prennent un repas dans la Souccah. Certains juifs Séfarades ont même l’habitude de leur réserver une place en recouvrant une chaise de beaux tissus et de livres saints.
Le Roi David écrit dans le Psaume 90: “Mille ans sont à tes yeux comme la journée d’hier.“
Chaque jour de Souccoth correspond à un jour de la semaine et à un des sept millénaires de l’histoire humaine, d’Adam jusqu’à l’ère messianique. (Talmud, Sanhedrin 97a ; Derekh Hachem 1 émoticône colonthree :9). Si on y ajoute les sept bergers d’Israël, Souccoth est la fête qui représente le concept du peuple juif oeuvrant ensemble pour apporter dans ce monde paix et perfection. (Sfat Emet)
D’ailleurs, les textes de mystique juive expliquent que chacun des sept Ouchpizin correspond à une des sept voies spirituelles fondamentales (sefirah) à travers lesquelles le monde se nourrit et s’améliore au niveau métaphysique.(Derekh hachem 3 :2 :5 ; Zohar ‘hadach, Toldot 26c ; cf.Zohar 2 :256a)
- Abraham représente l’amour et la bonté,
- Isaac représente la rigueur et la force personnelle,
- Jacob repr sente la beauté et la vérité,
- Moïse représente l’éternité et la dominance de la Torah,
- Aaron représente l’empathie et la réceptivité face à la splendeur divine,
- Joseph représente la sainteté et les fondements spirituels,
- David représente l’établissement du royaume, paradis terrestre.

Caroline Haddad-Farhana

jeudi 24 septembre 2015

Prochaine Excursion à Cotignac le dimanche 18 octobre 2015 pour La Fête du Coing !


En route vers Cotignac, qui ​signifie pâte de coings. Pour l'histoire, la légende dit que des familles juives, qui se cachaient dans les bois pour ne pas être convertis au christianisme,  ont fondé cette ville dont l'emblème est la pâte de coing, que l’on confectionne pour Kippour. Donc à la découverte du vieux quartier juif et du Rucher du Bessillon, l’un des meilleurs apiculteurs de la région. ​

La ville est dominée par deux collines dont l'une a pour nom ​le Bessillon, dérivé de Beth Sion donné par les juifs en souvenir de Sion.

A l'issue du pique-nique, Siman Tov organise pour cette Fête du Coing un grand CONCOURS DE CONFITURE DE COING avec un cadeau pour le grand gagnant !!! 

Nous nous rendrons chez un apiculteur de renom le Rucher du Bessillon dont le miel de Lavande est médaillé ...

Puis nous assisterons à la fête que donne la Confrérie du Coing ...  

Caroline Haddad-Farhana



Bon jeûne de Kippour ! Tsom Kal va Gmar Hatima tova !

Que nous soyons tous inscrtis dans le Livre de la Vie ! Amen !




Une très jolie histoire : 
Un soir, à la fin du jour de Kippour, après la prière, le Baal Chem Tov était assis à table avec ses disciples. Tout à coup, il demande à son cocher d'atteler sa voiture et donne l'ordre de le conduire dans un village lointain.
Arrivé à destination, le Baal Chem Tov se rend à l'auberge. Lorsque l'aubergiste se présente pour demander à ses hôtes prestigieux et inattendus ce qu'il pouvait bien leur servir aussitôt le Baal Chem Tov l'interroge : "Comment as-tu fait la prière de la sainte journée de Kippour ?"
L'aubergiste est pris d'un mouvement de panique. Il balbutie : "Saint Rabbi ! C'est vrai, j'ai commis une faute d'une grande gravité, je n'ai pas prié avec la communauté. "
Alors, le Rabbi lui dit : " Raconte moi comment les choses se sont passées."
L'aubergiste commence alors son récit : ma femme, mes enfants et moi, nous nous sommes mis en route afin de célébrer la sainte journée en ville et d'y prier avec la communauté. Tout à coup, je me souviens que j'avais oublié de fermer la cave. Craignant que quelque passant n'en profite pour s'y régaler, j'ai fait demi-tout, tandis qu e ma famille continua le voyage.
"Je suis à peine entré dans la maison qu'un messager du château voisin s'est présenté pour me demander quelques bouteilles. Entre-temps d'autres clients sont arrivés.
Je sais, j'aurais dû refuser de servir et partir immédiatement rejoindre ma famille en ville pour passer la fête au milieu des sages et des hommes pieux de la communauté. Il faisait encore jour, je pensais pouvoir encore arriver en ville avant le soir. Mais les clients se succédaient sans interruption. Enfin, il n'y avait plus personne dans l'auberge. Au moment où je voulus fermer la cave, je m'aperçus avec terreur, que la nuit était tombée et qu'il ne m'était donc plus possible de partir. Je ne savais plus que faire. Je me suis alors retiré dans une petite pièce de la maison, d'afin d'y épancher mon coeur...
Cependant, je n'arrivais pas à trouver de livres de prières. Ma femme et mes enfants les avaient tous emportés.
Je me mis à pleurer à chaudes larmes devant D ieu, en lui disant : "Maïtre de l'Univers, Tu vois combien mon coeur est lourd, puisque je ne puis, en ce saint jour, m'unir à la communauté pour prier avec elle. Je n'ai même pas un rituel dont je pourrais me servir ! Et je ne connais pas non plus les prières par coeur ! Mais je sais maintenant ce que je vais faire, la seule chose qui soit en mon pouvoir : je vais me mettre à répéter les lettre de l'alphabet, de tout mon coeur, comme l'enfant qui ne sait pas encore lire. Et Toi, ô mon D ieu ! Tu Te chargeras bien d'assembler les lettres pour composer avec elles les mots de mes prières.
Que pouvais-je faire d'autre, Rabbi ?
Alors le Baal Chem Tov posa sa main sur l'épaule de l'aubergiste et lui dit :
Soit tranquille,
D ieu s'est réjoui de ta prière ! Cela faisait très longtemps qu'une prière aussi sainte et aussi fervente n'était pas montée vers le ciel !

Caroline Haddad-Farhana

Shana tova oumetoukah !


Que cette nouvelle année soit pour vous aussi douce que le miel, que vos chemins soient parsemés de petits et grands bonheurs ! Et que vos sourires et rires soient quotidien... Toujours en bonne santé ! Amen !



Les grenades, de couleur pourpre violette, de pourpre rouge et de cramoisi éclatant, attirent l’attention mais… elles ne laissent voir que leur enveloppe extérieure, et non ce qui est important : les grains cachés et serrés sous l’écorce du fruit. L’intérieur de la grenade est voilé, comme l’est la tempe sous le voile... Cantique des Cantiques 4,3.

Aussi la grenade représente-t-elle la Torah écrite qui voile la Torah orale et la protège sous le corps de ses lettres. C’est pourquoi à la synagogue, lorsque le rouleau de la Torah est recouvert de son manteau,on coiffe les deux montants qui supportent le parchemin (on les appelle arbres de vie) avec des grenades en argent artistement travaillées sous lesquelles s’agitent quatre clochettes. 613 graines, 613 commandements...


Caroline Haddad-Farhana

De belles vacances pour vous tous !


L'équipe de Siman tov !

Escapade à Bormes-Les-Mimosas et Visite du Fort de Brégançon le dianche 21 Juin 2015

En route avec vos baskets vers Bormes-les-Mimosas, l’un des plus beaux villages médiéval du Var, pour la Fête des Fleurs, des Peintres, de la Danse et de la Musique tout au long de la journée. Nous n’avons plus qu’à nous égarer au gré de notre fantaisie dans les petites ruelles étroites et placettes où l’odeur du jasmin exhale pour ce premier jour d’Eté.

Photos copyright Caroline Haddad-Farhana

Bormes-les-Mimosas


















Pique-nique à Cabasson





Au Fort de Brégançon