jeudi 13 novembre 2014
Shabbat Shalom oumevourah !
Paracha Hayé Sarah : Shabbat envisagé d'une autre façon que par des interdits...
Il faut de temps en temps effacer ce que nous voyons par habitude, rendre invisible ce qui est visible pour retrouver la fraîcheur des matins du monde, l’émerveillement (Rabbi Nahman).
Il faut fermer les yeux devant la lumière pour que la lumière devienne nouvelle.
Ce que nous sommes en train de faire...
L’entrée du Shabbat commence le vendredi soir. Une heure avant la tombée de la nuit. Toute la famille s’est préparée à le recevoir. La table est dressée. Mais Il ne commence qu’au moment où la maîtresse de maison avec ses enfants allume deux bougies. Quand elle allume ces deux bougies, nous sommes encore au sixième jour.
Avant de faire la bénédiction sur celles-ci, elle met ses mains devant les yeux pour cacher la lumière.
Après la bénédiction, elle retire les mains de ses yeux, et alors apparaît comme une lumière toute nouvelle. La nouveauté du septième jour et la sainteté du temps.
Le Shabbat est nouveauté absolue. Lumière qui se manifeste comme une fleur qui éclôt. Il est un temps qui baigne dans un écrin de lumière. Il est un sacre du temps, un « sacre du printemps », le temps où le monde se renouvelle, où il s’agit de regarder le monde éclore comme si on ne l’avait jamais vu
Shabbat commence par l’allumage de deux bougies et se termine par la cérémonie de Havdala, dans laquelle on n’allume plus qu’une seule bougie qui doit avoir au moins deux mèches entremêlées. Deux bougies qui deviennent une seule, avec deux mèches entremêlées.
Il s’agit de toute la symbolique de l’amour et de son apprentissage : d’abord dans la distance, où les deux sont étrangères l’une à l’autre, puis dans la conquête et enfin dans l’union.
Copyright MAO et Caroline Haddad
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